Les conséquences de la Grande Guerre – 1919-1923

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Au moment où l’Allemagne capitula le 11 novembre 1918, la solidarité des Alliés était déjà compromise. La France revendiquait un poids supérieur dans les opérations militaires menées contre les Puissances centrales. Dans leur immense majorité, les Français ont supporté la dure épreuve des privations et des souffrances. Le bilan était terrible : 1400 000 morts ou disparus, soit 10 a% de la population active, et 2 800 000 blessés. …

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Résumé

Au moment où l’Allemagne capitula le 11 novembre 1918, la solidarité des Alliés était déjà compromise. La France revendiquait un poids supérieur dans les opérations militaires menées contre les Puissances centrales. Dans leur immense majorité, les Français ont supporté la dure épreuve des privations et des souffrances. Le bilan était terrible : 1400 000 morts ou disparus, soit 10 a% de la population active, et 2 800 000 blessés.
Les destructions matérielles s’élevaient à 4 250 000 hectares ravagés, 222 000 maisons réduites en cendres, 4 800 km de voies ferrées et 58 000 km de routes à restaurer, 22 900 usines à reconstruire, 330 millions de ma de tranchées à combler. Ces immenses dommages posaient la question de leur indemnisation évaluée à 132 milliards de francs or. Les Français étaient convaincus que  » l’Allemagne paiera « .
Mais l’Europe sortait épuisée de ce conflit, la main-d’oeuvre ayant été décimée puisqu’on déplorait près de 19 millions de morts. Les matières premières étaient inexploitables, l’outillage inutilisable, et les communications détruites. Reconstruire devenait la priorité, ce qui portait au premier plan les solutions politiques, parfois idéologiques. Voulant dépasser l’affrontement fratricide des peuples, beaucoup aspiraient à la création d’une oeuvre pacificatrice.
Le « pacte de la Société des Nations » posa, sous l’influence de Wilson, les principes d’un ordre international nouveau. La paix comme but de guerre ! Cette paix retrouvée à Versailles s’avérait-elle avantageuse ? Devait-elle prôner la simple coexistence entre les nations ? La paix révolutionnaire constituait-elle une solution possible ? Comment célébrer ce moment tant attendu par tous les belligérants ? Autant de questions auxquelles cet ouvrage répond selon une approche politique, économique et sociale.

Jean-Paul Bled est professeur émérite à l’Université de Paris-Sorbonne et Jean-Pierre Deschodt est directeur du département d’Histoire de l’ICES. Ils ont co-dirigé un premier ouvrage, Les Guerres balkaniques aux éditions PUPS en 2014 puis La crise de juillet 1914 et l’Europe, chez SPM en 2016 et De Tannenberg à Verdun. La Guerre totale, chez SPM en 2017, La terre, l’or et le sang. L’année 1917, chez SPM en 2018, enfin 1918.Demain la paix ? , chez SPM en 2019.

Avec la participation de Bérengère Bril, Pascal Caudry, François Cochet, Stéphane Courtois, Christophe Dickès, Emmanuel Dreyfus, Marie-Claude Esposito, Hubert François-Mansal, Grégoire Gibert, Frédéric Guelton, Olivier Heurte, Alma Hennig Gérard Homard, FrankJoly, Tancrède Josseran Hélène de Lauzun Frédéric Le Moal, Thierry Lentz, Marc Levatois, Jean-Hugues Long André Louchet, Alexandre Médiakov, ClémentMillon EdiMilos, Horst Millet Fabrice Monnieç Henri deMontety, Eric Necker, Vojislav Pavlovic,Emeline Picard, Eric Pomès, ChritopheRéveilaed, TomRichard, Thierry Sauzeau, Serge Schweitzer, Thomas Siret, Ana Maria Stan Romain Trichereau, Alexandre Vershinin, Xavier Vicat, Stefan Wedrac, Charles Zorgbibe.

Détails produit : broché.

Caractéristiques

Poids 1.023 kg
Dimensions 15 × 24 cm
Date de parution

05/11/2020

Langue

Français

Nombre de pages

610 pages

ISBN ou EAN

9782379990588

Éditeur

L'Harmattan - SPM