L’incroyable odyssée du grand obélisque d’Axoum

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Ce dossier d’Histoire captivant nous plonge au coeur de l’Afrique, pour un voyage dans le temps qui nous enseigne avec passion sur une part méconnue du Patrimoine universel. Dans le nord de l’Ethiopie, la partie sub-saharienne du pays, une part importante du Patrimoine de l’Humanité gît sous terre, resté le même depuis plus de deux mille ans. Dans la zone archéologique les grands obélisques, magnifiquement décorés, marquent les tombes royales, témoignages de croyances en l’au-delà. …

Résumé

Ce dossier d’Histoire captivant nous plonge au coeur de l’Afrique, pour un voyage dans le temps qui nous enseigne avec passion sur une part méconnue du Patrimoine universel. Dans le nord de l’Ethiopie, la partie sub-saharienne du pays, une part importante du Patrimoine de l’Humanité gît sous terre, resté le même depuis plus de deux mille ans. Dans la zone archéologique les grands obélisques, magnifiquement décorés, marquent les tombes royales, témoignages de croyances en l’au-delà.
Ces monolithes, les plus grands jamais travaillés par la main de l’homme, peuvent dépasser le poids de cinq cents tonnes. De cette grandeur passée nous reste un nom, Axoum  » l’endroit où il y a beaucoup d’eau « . Berceau d’une mythologie millénaire associée aux légendes de la reine de Saba et de l’Arche d’Alliance, de l’antique Axoum ne demeurent que les majestueuses stèles funéraires qui y furent érigées et les importants monuments liés à l’arrivée du christianisme dans le pays dès le début du 4e siècle.
La ville devint ainsi le berceau de l’Eglise orthodoxe éthiopienne jusqu’à nos jours. Un de ces obélisques, haut de 24 mètres, trouvé brisé en cinq morceaux sur le sol, pesant près de deux cents tonnes, fut transporté à Rome en 1937 sur ordre de Mussolini. Après moult péripéties il fut érigé à la gloire du  » Nouvel Empire romain « , en face de l’ancien Ministère des Colonies, à proximité du Circo Massimo.
L’obélisque restitué a retrouvé sa haute valeur symbolique et politique le 4 septembre 2008, exactement à l’endroit où il fut trouvé en 1935. Suite à des engagements pris par le gouvernement italien, ce monument a rejoint sa place originale, au milieu du champ de stèles d’Axoum. Cet ouvrage nous raconte l’incroyable odyssée d’un monument-symbole. Il nous rappelle un siècle d’histoire des idées, protagoniste d’une lente prise de conscience du respect dû au Patrimoine culturel universel, de sa conservation et de sa restitution au pays d’origine.

Luigi Cantamessa est historien et philosophe, passionné par l’histoire des religions et des idées. Enfant de la 2ème guerre mondiale, son cursus scolaire l’a amené à la découverte d’un monde classique encore fortement centré sur la civilisation gréco-romaine. Son intérêt pour la diffusion de cette culture dans l’Antiquité le porta à la découverte du monde oriental, en particulier en Arménie, en Iran, dans le désert saharien et en Ethiopie.
Depuis 1991 il arpente les hauts plateaux éthiopiens à la recherche d’un monde encore peu connu, celui de l’ancien royaume d’Axoum et de sa christianisation. L’extraordinaire phénomène des églises rupestres, nichées dans les sommets des aiguilles rocheuses et dans les parois parfois inaccessibles de la région du Tigré, devient le principal objet de ses recherches.

Détails produit :  broché, grand format, illustré.

Caractéristiques

Dimensions 15 × 23.5 cm
Date de parution

17/05/2022

Langue

français

Nombre de pages

192 pages

EAN13 ou ISBN

9782828919696

Éditeur

Favre éditions