Maurice Noguès, le rêve d’Orient

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Peu d’hommes réalisent un rêve d’envergure. Le Breton Maurice Noguès, l’un des cent premiers aviateurs brevetés au monde, est de ceux-là. Après avoir été le précurseur du bombardement de nuit pendant la Grande Guerre, durant laquelle il commanda aussi la fameuse escadrille des Cigognes, il devient l’un des pionniers de l’aviation civile, effectuant, dès 1923, les premiers vols réguliers commerciaux nocturnes, au retentissement mondial. …

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Résumé

Peu d’hommes réalisent un rêve d’envergure. Le Breton Maurice Noguès, l’un des cent premiers aviateurs brevetés au monde, est de ceux-là. Après avoir été le précurseur du bombardement de nuit pendant la Grande Guerre, durant laquelle il commanda aussi la fameuse escadrille des Cigognes, il devient l’un des pionniers de l’aviation civile, effectuant, dès 1923, les premiers vols réguliers commerciaux nocturnes, au retentissement mondial.
Cet homme simple mais volontaire et tenace veut pourtant davantage : créer une ligne aérienne entre Paris et Saigon, une ligne dont le défrichage, escale après escale, l’entraîne dans mille aventures parfois périlleuses où il manque laisser la vie à plusieurs reprises. Quand la mer, la montagne, le désert, le vent de sable ou le soleil, la neige ou un froid intense ne constituent pas de redoutables obstacles, quand la mécanique ne le lâche pas, il se heurte au pire des adversaires : l’homme ! Chaque fois, il triomphe ! Les compagnies aériennes naissantes s’adaptent à son ambition.
C’est d’abord la Franco-Roumaine, puis Air Orient, à laquelle il donne ses lettres de noblesse. Mais surtout, après des années d’efforts, parfois de sacrifice, il offre à la France l’une de ses plus belles lignes, appelée à être le fleuron de la future compagnie Air France, dont il sera d’emblée l’un des di-recteurs emblématiques. Là le rejoint Mermoz, héros de l’Aéropostale, qui souhaitait depuis longtemps voler à ses côtés.
Là aurait bien voulu le rejoindre un certain Saint Exupéry. Le rêve de Maurice Noguès ne s’arrêtait pas à Saigon. Il devait le mener plus loin encore, au Japon et sans doute au-delà. Mais le 15 janvier 1934, un accident d’avion abat cet homme par trop discret. Pas son rêve ! Il nous fallait retrouver ce héros modeste et faire vivre son épopée : car ici le devoir de mémoire s’impose.

Journaliste, membre de l’Académie de l’Air et de l’Espace, ancien correspondant pour la France de la revue britannique Flight International, écrivain, historien de l’aviation, Bernard Marck est l’auteur de plusieurs ouvrages de référence depuis 1979 avec : Dassault, Douglas, Boeing et les autres ou La guerre des monopoles ; Il était une fois… Mermoz (2′ édition. Prix national de la gendarmerie 2004) ; Le dernier vol de Guynemer ; Les Aviatrices (Prix du récit de l’Aéro-club de France, 1995. Prix des Vieilles Tiges, 1995) ; Histoire de l’Aviation (trois éditions) ; Défricheur du ciel – Correspondance de Jean Mermoz ; Hélène Boucher, la fiancée du ciel ; le Dictionnaire Universel de l’Aviation ; Le rêve de vol : mythes, légendes, utopies ; Lindbergh, l’ange noir ; Héros & Héroïnes de l’Aviation ; Passionnés de l’air ; Elles ont conquis le ciel ; Amelia (Prix Guynemer 2011) ; Titanic, l’instinct de vie ; la biographie de Saint-Exupéry en deux tomes : La soif d’exister et La gloire amère.
En outre, Bernard Marck a annoté les trois éditions de Mes vols de Jean Mermoz (Flammarion, 1986, 2001 et 2012).

Détails produit :  broché.

Caractéristiques

Poids 0.660 kg
Dimensions 13.5 × 21 cm
Date de parution

13/01/2015

Langue

français

Nombre de pages

651 pages

EAN13 ou ISBN

9782864772767

Éditeur

Picollec