Qui a gagné la guerre de 14 ? – Enquête sur l’après-guerre de 1918 à nos jours

19,90


Un essai historique aussi original que profond Désigner les vainqueurs et les vaincus d’une guerre moderne n’est pas si aisé qu’il y paraît. En effet, sur quels éléments repose la notion même de victoire ? L’occupation du territoire ennemi ? L’asservissement d’une population ? A partir de quand doit-on parler de défaite ? Au moment de la cessation des combats ? Le jour de la signature du traité de paix ? S’il est aujourd’hui communément admis que la Grande Guerre s’est soldée par une victoire des forces de l’Entente sur l’Allemagne, la situation semble en réalité bien plus complexe : dès la signature de l’armistice le 11 novembre 1918, des voix parmi les Alliés expriment le regret que la guerre n’ait pas été portée sur le territoire allemand. …

Résumé

Un essai historique aussi original que profond Désigner les vainqueurs et les vaincus d’une guerre moderne n’est pas si aisé qu’il y paraît. En effet, sur quels éléments repose la notion même de victoire ? L’occupation du territoire ennemi ? L’asservissement d’une population ? A partir de quand doit-on parler de défaite ? Au moment de la cessation des combats ? Le jour de la signature du traité de paix ? S’il est aujourd’hui communément admis que la Grande Guerre s’est soldée par une victoire des forces de l’Entente sur l’Allemagne, la situation semble en réalité bien plus complexe : dès la signature de l’armistice le 11 novembre 1918, des voix parmi les Alliés expriment le regret que la guerre n’ait pas été portée sur le territoire allemand.
Pire, le traité de Versailles est vite considéré par Foch comme  » une trêve de 20 ans  » et Clemenceau est affublé du sobriquet de  » perd la victoire « . Finalement, depuis 1918, des arguments sont avancés, d’un côté comme de l’autre, pour présenter la Première Guerre mondiale comme une victoire allemande. A travers la date symbolique du 11 novembre, cet ouvrage propose une relecture de la  » der des der  » et, surtout, une formidable enquête politique, économique et sociale sur sa postérité.
Du 11 novembre 1919 après la signature du traité de Versailles, au 11 novembre 2018 qui commémore les cent ans du conflit mondial, en passant notamment par le 11 novembre 1938 au lendemain de la nuit de Cristal, Jean-Michel Steg nous montre que, en définitive, c’est bien l’ensemble des belligérants européens qui a perdu la Première Guerre mondiale.

Banquier d’affaires depuis plus de trente ans, Jean-Michel Steg est diplômé de Sciences Po Paris et docteur en histoire. Sa thèse, soutenue en 2019, porte sur  » la mort au combat pendant la Première Guerre mondiale « . Il est aussi l’auteur de Ces Anglais morts pour la France et de Le Jour le plus meurtrier de l’histoire de France.

Détails produit : broché, grand format.

Caractéristiques

Poids 0.310 kg
Dimensions 14 × 20 cm
Date de parution

24/03/2022

Langue

français

Nombre de pages

267 pages

EAN13 ou ISBN

9782262097653

Éditeur

Perrin