Femmes néolithiques – Le genre dans les premières sociétés agricoles

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La domination masculine est un fait quasi universel : plus de 80 ? % des groupes humains sont patrilinéaires et à fort pouvoir masculin. Le Néolithique, qui voit l’émergence de l’agriculture et de l’élevage, est sans doute une des périodes parmi les plus importantes pour comprendre comment et pourquoi nos sociétés sont encore aujourd’hui ainsi configurées. Examiner comment se constituent et interagissent les deux catégories sociales fondamentales que sont celles des femmes et des hommes lors du passage au statut d’agriculteurs-éleveurs sédentaires représente un enjeu majeur dans la recherche des origines des inégalités. …

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UGS : CNR-2021-013 Catégories : , Étiquette :

Résumé

La domination masculine est un fait quasi universel : plus de 80 % des groupes humains sont patrilinéaires et à fort pouvoir masculin. Le Néolithique, qui voit l’émergence de l’agriculture et de l’élevage, est sans doute une des périodes parmi les plus importantes pour comprendre comment et pourquoi nos sociétés sont encore aujourd’hui ainsi configurées. Examiner comment se constituent et interagissent les deux catégories sociales fondamentales que sont celles des femmes et des hommes lors du passage au statut d’agriculteurs-éleveurs sédentaires représente un enjeu majeur dans la recherche des origines des inégalités.
Les rapports de genre au Néolithique ont été encore peu explorés. Il faut néanmoins se montrer prudent, et fonder les conclusions sur ce que disent les données mobilisées. Or, le genre n’a d’existence que s’il s’accomplit, s’il est visible. Il se matérialise par des attributs, des postures et des gestes, par des habitudes, par la manière de conduire des activités. Cette matérialité bénéficie à la discipline archéologique dont le support principal est l’analyse des productions matérielles des humains sous toutes leurs formes : parures, costumes et outillages, modes alimentaires, activités de subsistance, etc.
L’une des premières cultures néolithiques européennes, le Rubané, se prête parfaitement à une telle approche : de nombreux caractères de cette société sont connus et peuvent être mobilisés pour faire ressortir les premières informations qu’il est possible d’énoncer sur les conditions des femmes au Néolithique.

Anne Augereau est archéologue à l’Inrap, spécialiste du Néolithique, de technologie lithique, d’archéologie funéraire et d’archéologie du genre. Elle est membre du programme ANR NeoGenre qui croise les données biologiques, chimiques et culturelles des populations du Néolithique moyen du Bassin parisien et d’Alsace.

Collection Le passé recomposé.

Détails produit : broché, poche.

Caractéristiques

Poids 0.385 kg
Dimensions 14.1 × 22.1 cm
Date de parution

06/05/2021

Langue

français

Nombre de pages

302 pages

EAN13 ou ISBN

9782271137272

Éditeur

CNRS